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Thèmes et axes
- Axe 1 : (Re)penser l'Afrique. Comment penser aujourd’hui l’image de l’Afrique ?
Étant entendu que l’image, en tant qu’instrument de propagande, est aussi un facteur de progrès, développer l’Afrique, c’est d’abord (re)penser/(re)panser son image, la décoloniser. C’est chercher à démolir les préjugés, changer l’imaginaire, bâtir l’estime de soi et la confiance (L. Thuram, 2009). L’image a, en effet, un pouvoir de persuasion (H.Joffe, 2007). Elle agit dans les appréhensions et les conceptions individuelles. Outre le rôle de vitrine qu’elle joue, l’image contribue à (re)positionner un espace, une région et un continent par l’orientation qu’on lui donne et les objectifs que l’on s’assigne. Si l’on s’intéresse au pouvoir de l’image, on pourrait comprendre comment un pays comme les États-Unis, à travers Hollywood, en a fait un outil de conquête et de promotion de l’idéologie de l’American way of life. Ainsi, cet axe propose de réfléchir sur quelle image stratégique de l’Afrique à promouvoir dans un siècle des compétitions plurielles ?
- Axe 2 : L’Afrique et sa culture. Comment est-ce que la culture africaine peut-elle refléter la puissance du continent ?
Il est indiscutable que la culture peut contribuer au rayonnement du continent et de sa diaspora. Nombreux sont d’ailleurs les exemples qui illustrent les moments où l’Afrique a été au sommet du monde : du football à la musique en passant par multiples autres formes d’art et de productions culturelles. Comment ces aspects peuvent-ils être le moteur de développement du continent ? Comment les Africains écrivent-ils leur continent ? Comment se définissent-il ? Quelle image véhiculent-ils de leur culture ?
- Axe 3 : Entre modernisme, féminisme, traditionalisme. Quel rôle de la femme dans le développement de l’Afrique ?
Même si on lui reconnaît une grande importance dans la société en tant que mère, fille et épouse, on constate qu'avec l’invasion de l'Afrique par des médias étrangers, l’image objective et positive de la femme africaine est souvent remise en cause sur le continent et ailleurs. Les travaux des auteurs comme Nwando Achebe ou Oyéwumi montrent que la femme africaine a besoin de se réconcilier avec son histoire pour continuer sa contribution au rayonnement de la communauté continentale africaine à tous les niveaux.
- Axe 4 : Jeunes et développement. Comment faire l’Afrique par/avec sa
jeunesse ?
- Développer l’Afrique, en (re)pensant/(re)pansant son image, revient à mettre la jeunesse africaine au cœur de ce processus. Il importe, entre autres, de saisir cette question thématique et d'y apporter des réponses objectives et convaincantes fondées sur des recherches scientifiques et des réflexions mures.
- C’est considérer que les jeunes, qui représentent 60 à 70% de la population africaine, ont un rôle primordial à jouer dans le développement du continent.
- C’est considérer aussi qu’ils sont, de par l’espoir qu’ils portent, les ambassadeurs d’un idéal positif et, donc, d’une image éclatante d’un continent longtemps peint avec un tableau sombre. Pour que l’Afrique cesse « d’être un musée de la population », les jeunes sont appelés, de par leur capacité d’initiative et leur réflexion productives, à se positionner comme les promoteurs d’une autre vision de l’Afrique aux antipodes des idées négationnistes longtemps véhiculées par la bibliothèque coloniale et entretenues par l’imaginaire collectif
Évaluation et sélection
Les contributions seront évaluées et sélectionnées par un comité scientifique, constitué de scientifiques et jeunes chercheurs de toutes les disciplines. Les évaluateurs seront particulièrement attentifs aux critères suivants :
- Pertinence : chaque contribution doit s’insérer un des thèmes ci-dessus et répondre aux questions y afférentes
- Réalisme des propositions : chaque proposition doit intégrer une dimension réaliste et applicable à la sortie du symposium
- Valeur ajoutée : chaque proposition doit permettre de faire avancer le débat de la société
- Qualité de la démarche : quelle est la méthodologie utilisée, et comment est-ce que cette dernière permet de faire évoluer la recherche en Afrique.
- Inclusion : comment est-ce que chaque proposition parle à tout le monde ? Quelle est la place du grand public dans la production scientifique »
Soumission
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Les chercheurs sont encouragés à proposer des communications s’inscrivant dans les 4 grands questionnements ci-dessus.
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Les communications, selon le format adopté, dureront 20 minutes et seront suivies de discussions avec le public.
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Pour participer, il est demandé d’envoyer une proposition de communication comportant un titre, un bref texte de présentation de la contribution envisagée (350 mots maximum), 5 mots-clés et une courte notice biographique de l’auteur.